Qu'est-ce que la TUUD ?

La Tendance pour une UNEF Unitaire et Démocratique est une tendance de l'UNEF créée à l'occasion de son 80ème congrès, en février 2007.
En rupture radicale avec toutes les réformes libérales de l'Enseignement Supérieur, et dans la volonté de mettre fin à la précarisation sans cesse grandissante de la jeunesse, nous nous battons pour construire un syndicat combatif, constructif , unitaire et démocratique, seul à même d'imposer un projet alternatif dans la jeunesse. Nous agissons au quotidien pour défendre les droits étudiants, individuellement comme collectivement. Convaincus de la solidarité nécessaire dans le mouvement social, nous défendons un syndicalisme indépendant en lien avec les luttes des salariés et des lycéens, un syndicalisme féministe et internationaliste.
Nous animons les AGE d'Aix, d'Amiens, Chambéry, Clermont, Dijon, Paris 5 et Perpignan, et sommes présents dans les AGE de Angers, Artois, Besançon, Grenoble, Lille, Lyon, Metz, Nancy, Nantes, Rennes, Strasbourg, Toulouse, Paris 1, Paris 3, Paris 6, Paris 7, Paris 8, Paris 10, Paris 13, ...

Info importante

Réunion RUSF : tous les Mardis 18h30 Salles F Campus Villejean

Appel des syndicalistes d'Ille et Vilaine

2 mars 2009

Appel à la jeunesse et aux travailleurs en lutte : Créons un, deux, trois, plusieurs LKP !

Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion…
Ils ont osé! Osons!

Depuis maintenant plus d’un mois les travailleurs guadeloupéens se sont mis en mouvement contre la vie chère, contre la faiblesse de leurs revenus, contre l’exploitation outrancière, contre une gouvernance colonialiste et pour réclamer le droit à une vie meilleure dans un contexte de crise de légitimité profonde du capitalisme. Ils ont été rejoints dans leur lutte par les travailleurs martiniquais en grève depuis le 5 février, et la réunion s’apprête à faire de même à partir du jeudi 5 mars.
Cette irruption sur la scène politique s’est traduite par une grève générale illimitée commencée le 20 janvier à l’appel du LKP (collectif contre l’exploitation regroupant plus d’une quarantaine d’organisations politique, syndicales et culturelles). Ce mouvement, tel une lame de fond a su emporter l’adhésion et le soutien de tout le peuple guadeloupéen, ce qui lui a permis de tenir dans la durée et ce, malgré la répression policière, malgré la stratégie de pourrissement d’un gouvernement craignant de voir un telle subversion contaminer la métropole.
Pourtant, comme en métropole, c’est la question sociale et notamment celle des salaires qui cristallise là aussi les tensions, c’est elle qui est l’enjeu politique majeur en ces temps de crise économique. Aujourd’hui le gouvernement s’évertue à expliquer aux travailleurs et aux travailleuses de ce pays, avec la bénédiction du Medef, que dans le contexte de crise économique, augmenter les salaires serait synonyme de faillite pour de nombreuses entreprises et que la seule solution possible pour accroître les revenus des salariés serait que ceux-ci sacrifient toujours plus de temps de vivre en travaillant toujours plus.
Face à ce chantage dissimulant mal les milliards de profits que continuent d’engranger les entreprises du CAC 40 (si vous n’êtes pas convaincu aller voir les profits de Total pour l’année 2008), les travailleurs et la jeunesse guadeloupéenne ont répondu par la grève générale et ont osé avancé la revendication exigeante des 200 euros d’augmentation pour tous les bas salaires et d’en faire le ciment, la pierre angulaire de leur lutte.

Si la lutte du peuple guadeloupéen est exemplaire c’est parce qu’elle a su articuler trois éléments qui ont créer les conditions d’un renversement du rapport de force en faveur des forces populaires contraignant Sarkozy et le patronat local à sortir de leur intransigeance et de leur mépris néo colonial :
Un cadre d’organisation unitaire : un collectif large rassemblant une multitude d’organisations sur la base d’une plate forme revendicative commune.
Une revendication centrale à la hauteur de l’urgence sociale actuelle : une hausse de 200 euros pour tous les bas salaires.
Une stratégie de lutte seule à même de faire reculer une droite et un patronat de combat : une grève générale reconductible articulant manifs de masse et actions de blocages économiques


Au cours de ces dernières années, la jeunesse a été à la pointe des mobilisations sociales en métropole. Cela n’est ni un hasard ni un rite initiatique par lequel devrait passer tout bon jeune qui se doit. Si la jeunesse est le fer de lance de la résistance sociale c’est d’abord parce qu’elle est en première ligne face à l’offensive néo libérale. C’est d’abord elle qui subie de plein fouet la précarisation du travail, la privatisation des services publics, et la dégradation des conditions d’existence.

Il est donc urgent et nécessaire que les jeunes travailleurs et les jeunes en formation (qui sont souvent les mêmes !) fassent le premier pas, montrent l’exemple à toute la population de métropole en se réappropriant la lutte du peuple guadeloupéen. Aussi, l’enjeu aujourd’hui n’est pas simplement de soutenir la grève des travailleurs antillais mais bien d’ouvrir un nouveau front de lutte en métropole en faisant nôtre la juste revendication des 200 euros d’augmentation pour tous les bas salaires. Cette revendication devrait prendre place dans le cadre d’une plate forme revendicative commune centrée dans un premier temps autour des problématiques de la jeunesse (éducation, université, aides sociales, bourses, logement, emploi, formation professionnelle, etc..)


Le collectif unitaire de jeunesse appelle à manifester tous les mercredi soir à 18 heures pour appuyer ces revendications et construire un cadre de lutte unitaire afin d'obtenir un rapport de force nécessaire à l'obtention de nouveaux acquis sociaux.


Manifestation tous les mercredi à 18 heures place de la mairie.


Exigeons les 200 euros pour tous!!!

Signataires : SLB-Skol Veur, SUD Etudiant, UNEF, Alternative Libertaire, Emgann, JC, MJS, NPA

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