Qu'est-ce que la TUUD ?

La Tendance pour une UNEF Unitaire et Démocratique est une tendance de l'UNEF créée à l'occasion de son 80ème congrès, en février 2007.
En rupture radicale avec toutes les réformes libérales de l'Enseignement Supérieur, et dans la volonté de mettre fin à la précarisation sans cesse grandissante de la jeunesse, nous nous battons pour construire un syndicat combatif, constructif , unitaire et démocratique, seul à même d'imposer un projet alternatif dans la jeunesse. Nous agissons au quotidien pour défendre les droits étudiants, individuellement comme collectivement. Convaincus de la solidarité nécessaire dans le mouvement social, nous défendons un syndicalisme indépendant en lien avec les luttes des salariés et des lycéens, un syndicalisme féministe et internationaliste.
Nous animons les AGE d'Aix, d'Amiens, Chambéry, Clermont, Dijon, Paris 5 et Perpignan, et sommes présents dans les AGE de Angers, Artois, Besançon, Grenoble, Lille, Lyon, Metz, Nancy, Nantes, Rennes, Strasbourg, Toulouse, Paris 1, Paris 3, Paris 6, Paris 7, Paris 8, Paris 10, Paris 13, ...

Info importante

Réunion RUSF : tous les Mardis 18h30 Salles F Campus Villejean

Appel des syndicalistes d'Ille et Vilaine

4 déc. 2008

Manifestation le 10 décembre


Le Collectif de l'éducation, rassemblant les principaux syndicat de ce secteur, ainsi que des organisations lycéennes et de parents d'élèves, appel à une journée nationale de manifestation le mercredi 10 décembre contre les mesures éducatives du gouvernement.

S'il est positif de pouvoir rassembler largement les acteurs de l'éducation nationale (personnels, parents, élèves) autour d'une même revendication, il ne faut pas perdre de vue que les mesures actuelles du gouvernement s'inscrivent dans un cadre plus large que l'éducation. La politique de démantèlement des services publics au profit du patronat nous concerne tous : lycéens, étudiants, fonctionnaires et salariés. Pour pouvoir mettre un coup d'arrêt à cette politique, il faudra construire un mouvement d'ensemble entre toutes ces catégories, suffisamment fort et soudé pour imposer nos revendications.

Tous ensemble et en même temps, voilà ce que devra être notre mot d'ordre. En attendant, n'oubliez pas le jour du rendez-vous : mercredi 10 décembre pour défendre le service public d'éducation.

30 août 2008

Journée de mobilisation du 11 septembre.


Réunie le 26 août dans l'après-midi, l'intersyndicale de l'éducation nationale rassemblant la FSU, l'UNSA-Éducation, le SGEN-CFDT, la FERC-CGT, FO, SUD Éducation et la FAEN ainsi que des représentants de l'UNEF a décidé d'appeler à une journée d'action le 11 septembre prochain pour défendre le service public de l'éducation.

Évidemment, une simple journée d'action nationale isolée ne suffira pas à faire reculer la droite au pouvoir, néanmoins, cela constitue un premier rendez-vous à ne pas manquer pour lancer une mobilisation générale dès la rentrée. En effet, il faut revenir sur les suppression de poste dans l'enseignement secondaire et organiser une création de poste correspondant au besoin de la population, il faut également revenir sur les réformes libérales de l'université telles que la LRU et le Plan de Réussite en Licence. Enfin, il faut exiger la rénovation de tous les campus dégradés sans condition, contrairement à ce que prévoit le plan campus actuel qui vise à financer de nouvelles infrastructures pour les établissements qui en ont souvent le moins besoin.

Au delà de mesures immédiates, c'est l'ensemble du modèle éducatif actuel qu'il faut revoir afin qu'il permette à tous non seulement d'accéder à l'éducation mais aussi d'y réussir et ce, de la maternelle jusqu'à l'université.

29 août 2008

Appel de syndicalistes d'Ille et Vilaine

Assez de confusion !
Assez de division !
Appel de syndicalistes d'Ille et Vilaine


Ces derniers mois, nous avons pétitionné et participé à une succession de jounées d'action avec débrayages ou grèves et à des manifestations de rue...
• pour nos salaires, nos retraites, le maintien des 35 h, la défense de la Recherche, de la télé publique, du Contrat de travail et du statut de fonctionnaires et pour le maintien des Hopitaux publics...
• contre les franchises médicales sur les médicaments, les suppressions des postes à France Telécom, Thomson, PSA, La Barre Thomas ... et dans tous les services public à commencer par l'Education nationale.
etc etc
Pourtant ni le gouvernement ni le Medef n'ont bougé.
Et nous syndicalistes avec les salariés , nous en avons assez d'être baladés de jounées d'action en journées d'action éclatées et sans continuité ...
Faute d'une riposte généralisée, le gouvernement fera passer toutes ses contre-réformes...
Et ça, nous ne l'acceptons pas !

Aussi nous appelons l'ensemble des directions syndicales et les salariés qu'ils soient du public ou du privé, à tout mettre en oeuvre pour faire converger les mécontements et fédérer les revendications. Pour que nous fassions front tous ensemble et en même temps à la rentrée.

Quelqu'en soient les formes de cette mobilisation : une grande manifestation unitaire, nationale ou dans chaque ville, en organisant des blocages de la vie économique, ou en reconduisant les gréves dans les entreprises...

27 mai 2008

L'UNEF appelle les étudiants à défendre les aides au logement


Le gouvernement envisage baisser ou de supprimer les aides au logement pour certains étudiants

Dans le cadre de la RGPP, Christine Boutin, ministre du logement, a annoncé le mois dernier sur le site internet du Monde que le gouvernement envisageait de modifier les critères d’attribution et de remettre en cause le caractère universel des aides au logement (APL et ALS) pour les étudiants.
Les aides au logement sont calculées en fonction des revenus propres des étudiants, sont dégressives en fonction des revenus de l'étudiant et d'un montant moyen de 150€ par mois (en contrepartie les parents ne bénéficient pas des allocations familiales). Elles sont pour beaucoup la seule façon de faire face aux dépenses de loyer. 600 000 étudiants (soit plus que le nombre de boursiers) en bénéficient aujourd'hui.
L’UNEF a été reçue jeudi 22 mai par le directeur de cabinet de la ministre pour lui faire part de ses inquiétudes et obtenir des explications sur les intentions du gouvernement en la matière. Ce dernier a confirmé que la réforme des aides au logement à destination des étudiants « est bien un sujet d’études », pour lequel « une décision devrait intervenir avant la fin du mois de juin ». Le gouvernement envisage de prendre désormais en compte les revenus des parents pour attribuer les aides.
En pratique une telle mesure aurait pour effet de baisser ou de supprimer les aides pour 100 000 à 300 000 étudiants! Ce serait une véritable double peine pour tous les étudiants qui, exclus du système de bourse pour cause de revenus parentaux un peu trop élevés, se trouveraient également exclus du bénéfice des aides au logement pour les mêmes raisons.
De plus, alors que le Président de la République s'est engagé à soutenir l'autonomie de la jeunesse, le gouvernement entend s'attaquer à la seule qui prend réellement en compte la situation de l'étudiant. En prenant en compte les revenus parentaux, on tomberait dans le travers des bourses actuelles qui forcent l’étudiant à une dépendance totale vis-à-vis de la famille et qui excluent la majorité d’entre eux de toute aide.
Pour les étudiants, le principal problème des APL et ALS est de ne pas avoir suivi l’augmentation des loyers. Désormais, presque tous les étudiants touchent aujourd’hui le maximum de l’aide prévu. Le souci de l’équité devrait donc amener à en revaloriser le montant, plutôt qu’à en modifier les critères d’attribution. Le véritable objectif d’une telle réforme n’est pas la justice sociale, mais la recherche d’économie sur le dos des étudiants.
Une mesure à même d'aggraver encore la crise du logement étudiant
Avec moins de 7% des étudiants logés en cité universitaire et des loyers qui ont été multiplié par 2 en dix ans, la France connaît déjà une crise majeure du logement étudiant qui est un des principaux obstacles au choix et à la réussite des études. Une remise en cause des APL et ALS risquerait de rendre de nombreux étudiants insolvables face à leurs dépenses de loyer, multiplierait les risques d'impayés et d'étudiants sans domicile ou en situation de mal logement. De plus, elle risque de décourager la construction de logements étudiants face à une population qui ne serait plus solvable.
Les étudiants ne se laisseront pas faire !
Après avoir tenté de remettre en cause les tarifs sociaux à la SNCF, et avoir réformé les bourses au détriment de milliers d'étudiants, le gouvernement cherche de nouvelles sources d’économie sur le dos des étudiants. C'est faire bien peu de cas de la baisse continue du pouvoir d'achat des étudiants depuis 2001 et de la situation dramatique du logement étudiant.
Les étudiants sont déterminés à ne pas se laisser faire. En 1993 et en 2003, des tentatives similaires avaient conduit les étudiants dans la rue pour faire reculer le gouvernement. S'il persiste, le gouvernement ne doit compter ni sur le calendrier ni sur une mesure prise en catimini pour éviter une confrontation.
L'UNEF attend des ministres du logement et de l'enseignement supérieur qu'elles s'engagent sans délai à ne pas remettre en cause le calcul des aides au logement.
L'UNEF lance dès maintenant une campagne nationale de pétitions dans les universités pour le maintien des aides au logement universelles et pour la revalorisation de celle-ci face à l'augmentation des loyers. L’UNEF appelle les étudiants à faire entendre leur voix et à signer cette pétition (www.unef.fr) pour défendre une nouvelle fois les aides au logement qui sont aujourd’hui menacées.

22 avr. 2008

Rapport Pochard sur l'éducation nationale : Porcherie !

Le conseiller d'État Marcel Pochard a récemment rendu le rapport de la commission qu'il présidait sur la "redéfinition du métier d'enseignant". La grande maxime qui semble avoir guidé M. Pochard dans sa rédaction peut se résumer ainsi : "l'égalité réelle c'est ringard, il faudra vous contenter d'une égalité théorique".

Parmi les propositions phares de ce rapport figure la suppression de la carte scolaire, sacrifiée sur l'autel de la "liberté". Hors, qui va profiter de cette liberté nouvelle ? En effet, il est bien connu qu'en France, tous les lycées publiques n'ont pas la même qualité d'enseignement et surtout, pas les mêmes moyens financiers. Plutôt que de s'attaquer à cette situation injuste, M. Pochard et son ministre de tutelle Xavier Darcos préfèrent baisser les bras et abandonner la dernière garantie d'égalité existant entre les élèves, l'égalité géographique, même imparfaite.

Ne nous y trompons pas, la liberté d'inscrire son enfant dans l'établissement de son choix n'existera que pour une minorité de parents. En effet, une fois la carte scolaire supprimée il y aura toujours les mêmes inégalités entre établissements et même si tous les parents pourront faire une demande d'inscription, il n'y aura pas plus de place. Qui pourra alors bénéficier de ces "bonnes places" limitées ? Encore et toujours les familles les plus favorisées, toujours plus capables d'utiliser le système que les familles moins favorisées.

Par conséquent, le seul changement induit par cette suppression sera la suivante : les enfants issues de la classe populaire qui avaient la chance d'habiter dans la zone d'un "bon lycée" n'auront plus automatiquement la possibilité de s'y inscrire. Qualifier ce retour à l'élitisme du début siècle dernier de "nouveauté", c'est prendre les français pour des imbéciles.

La véritable nouveauté serait de donner suffisamment de moyens à l'éducation nationale, de la maternelle jusqu'à l'université, pour garantir un enseignement de qualité pour chacun et permettre ainsi la réussite de tous. Les lycéens, les étudiants comme l'ensemble de la jeunesse ne se contenteront pas de cette "égalité théorique" qu'on nous vend depuis deux siècle.

Une chose est sure, au combat pour la transformation sociale et la conquête de l'égalité réelle , la TUUD répondra présente.

2 avr. 2008

Réévaluation des bourses : attention danger !


Comme chaque année, les étudiants qui souhaitent faire une demande de bourse sur critères sociaux pour l’année universitaire suivante doivent impérativement penser à saisir leur dosier social étudiant avant le 30 avril 2008. Faute de quoi le versement de leur bourse en début d’année, déjà assez aléatoire, risque d’être retardé.

Bien qu’étant largement injuste -car ne tenant compte que de la situation des parents et pas du tout de celle des étudiants- le système des bourses représente la majeure partie de l’aide sociale étudiante et représente un revenu vital pour un grand nombre d’étudiants. La réforme des bourses effectuée cette année par la ministre Pécresse est d’ailleurs loin de régler ce problème de précarité étudiante, bien au contraire.

Certes, cette mesure instaure une augmentation des sommes versés aux étudiants pouvant bénéficier d’une bourse (maximum 161 euros en plus par an pour les boursiers les mieux lotis ce qui est toujours mieux que rien mais loin d’être suffisant) mais elle ne règle pas le problème de l’injustice des critères d’attribution ni n’augmente le nombre total de boursiers.

Pire, en réduisant l’importance de certains critères d’attribution comme le handicap ou le fait d’avoir des enfants ou des parents à charge, cette mesure va faire perdre leur droit à une bourse à un certain nombre d’étudiants et faire chuter le niveau de cette bourse pour plusieurs autres. On le voit, l’aumône donner avec réticence de la main gauche est vite reprise par la main droite.

La nécessité d’une révolution sociale et pédagogique dans l’enseignement supérieur se fait donc sentir de manière d’autant plus pressante. On ne règlera pas les problèmes de toute une génération de jeunes précarisés avec des mesurettes et quelques tours de prestidigitation. Pour cela, il faudra instaurer un nouveau système de sécurité sociale de la jeunesse permettant à tous de réussir. Bien évidemment, un tel changement social ne pourra être pleinement effectué que si toute la société y participe, pour sortir de l’impasse dans laquelle nous confine la société capitaliste et le dogme libérale il faudra une action concertée des travailleurs, des étudiants et des lycéens.

La Tendance pour une UNEF Unitaire et Démocratique fera tout pour mettre en place les conditions de cette union afin que cette transformation sociale au service du plus grand nombre puisse avoir lieu, à l’université comme ailleurs.

Plus d'infos :
- site du CNOUS ;
- sur le site de l'UNEF.

3 mars 2008

Analyse du plan de "réussite en licence"

Alors que la mobilisation contre la LRU s’est à peine éteinte dans nos campus, Mme Pecresse a annoncé les grandes lignes de son premier chantier : le Plan « Réussir en licence ». Ce chantier avait déjà été annoncé cet été pendant les pseudos concertations avec les différents acteurs universitaires.

Pendant le mouvement pour l’abrogation de la LRU, bien souvent nous avons expliqué que cette loi était en quelque sorte les fondations de la maison libérale. Ainsi, la libéralisation de l’enseignement supérieur se fera brique par brique sur ces fondations....

Pour lire l'analyse complète du plan licence :
cliquez ici.

Le bulletin de février est sorti !


Lors de chaque Collectif National de l'UNEF (une fois tout les 4 mois), la Tendance pour une UNEF Unitaire et Démocratique publie un bulletin de tendance afin de donner son opinion sur les questions qui y sont abordées.
Ci-dessous vous trouverez l'édito du numéro du CN de février ainsi que le bulletin au format PDF. Bonne lecture.

Edito :

Les mobilisations des étudiants et des cheminots du premier semestre ont permis de prouver qu’il était possible de résister à Sarkozy et son projet. C’en est fini de l’état de grâce ! Ces mobilisations sont des points d’appui pour la suite : le mouvement contre la LRU a montré que les étudiants refusaient la privatisation des universités.
Cependant, la réalité concrète au niveau des facs s’impose : la LRU constitue un recul important. Elle permet d’introduire des financements privés, d’accroître la présence patronale dans les conseils et de creuser les inégalités entre universités, entre filières et entre étudiants. Le gouvernement continue à appliquer peu à peu son programme de casse sociale tous azimuts.
Dans le contexte électoral sur les universités, comment l’UNEF doit-elle organiser la résistance ? Nous devons expliquer le projet des libéraux pour conscientiser et remobiliser les étudiants, en partant de l’opposition à l’Opération Campus...

La suite ici !

10 janv. 2008

Le pire serait de s’habituer



Le pire serait de s’habituer

Samedi 19 janvier 2008

Journée européenne d’action contre l’enfermement
des personnes sans papiers dans
des centres de rétention (CRA)

C’est toute l‘Europe qui est de plus en plus hostile aux étrangers, qui se transforme en une forteresse cadenassée et multiplie les lieux d’enfermement : ainsi des camps de « tri » des demandeurs d’asile se mettent en place en Lybie et aux frontières de l’Est.
Le projet de directive européenne qui sera soumis au Parlement européen prévoit une rétention administrative pouvant atteindre 18 mois et une interdiction de séjour en Europe de 5 ans pour les personnes expulsées. Les députés européens doivent refuser cette directive ! (appel à signer : www.directivedelahonte.org)

En France, ce sont 1800 places dans 24 centres de rétention administrative (CRA de 8 à 280 places), en tout 2400 places avec les locaux provisoires de rétention. Les CRA sont le plus souvent inconnus du public, qu’ils soient en pleine ville ou près des aéroports. Mais ils enferment de plus en plus de personnes : 31 232 personnes en 2006 dont 197 enfants, près de 300 enfants en 2007, beaucoup étant nés en France.
C’est le résultat de la politique du chiffre, 25000 reconduites décidées par le gouvernement pour 2007, 26000 pour 2008.
Mais c’est aussi de rétention qu’il s’agit quand on entasse des personnes dans les « zones d’attente » - officiellement hors du territoire français - comme à l’aéroport de Roissy la semaine passée : environ 150 demandeurs d’asile, principalement tchétchènes, étaient maintenus dans la zone internationale dans des conditions inhumaines.

Depuis 2 semaines, les personnes retenues aux CRA du Mesnil-Amelot et de Vincennes, ont entamé des grèves de la faim, brutalement réprimées : outre leurs conditions de rétention, elles dénoncent cette chasse à l’étranger au mépris du droit à la vie privée et des risques encourus par certains.

À Rennes, un Centre de rétention près de l’aéroport de St Jacques de la Lande a été ouvert en août 2007 (60 places dont deux cellules pour familles avec enfants) : déjà plus de 500 personnes, dont enfants, y ont été enfermées. La police arrête les sans papiers à leur domicile ou à la préfecture ; les contrôles au faciès se multiplient aux abords de la gare, des associations, comme les Restos du Cœur ou la Croix Rouge, des lieux de culte.

Les organisations signataires appellent le samedi 19 janvier :

à 14h - MANIFESTATION
place de la Mairie à RENNES

à 16h - RASSEMBLEMENT au CRA
(bus 57 derrière la poste, arrêt Parc des expositions)

Les étrangers ne sont pas dangereux mais en danger !
Et nous aussi, si nous laissons faire des horreurs prétendument en notre nom.
NON au délit de sans papiers !
NON à l’enfermement des étrangers !
NON AUX EXPULSIONS !
Le pire serait de s’habituer et de laisser faire.

Premiers signataires : RUSF, MRAP, Amitiés kurdes de Bretagne,