Qu'est-ce que la TUUD ?

La Tendance pour une UNEF Unitaire et Démocratique est une tendance de l'UNEF créée à l'occasion de son 80ème congrès, en février 2007.
En rupture radicale avec toutes les réformes libérales de l'Enseignement Supérieur, et dans la volonté de mettre fin à la précarisation sans cesse grandissante de la jeunesse, nous nous battons pour construire un syndicat combatif, constructif , unitaire et démocratique, seul à même d'imposer un projet alternatif dans la jeunesse. Nous agissons au quotidien pour défendre les droits étudiants, individuellement comme collectivement. Convaincus de la solidarité nécessaire dans le mouvement social, nous défendons un syndicalisme indépendant en lien avec les luttes des salariés et des lycéens, un syndicalisme féministe et internationaliste.
Nous animons les AGE d'Aix, d'Amiens, Chambéry, Clermont, Dijon, Paris 5 et Perpignan, et sommes présents dans les AGE de Angers, Artois, Besançon, Grenoble, Lille, Lyon, Metz, Nancy, Nantes, Rennes, Strasbourg, Toulouse, Paris 1, Paris 3, Paris 6, Paris 7, Paris 8, Paris 10, Paris 13, ...

Info importante

Réunion RUSF : tous les Mardis 18h30 Salles F Campus Villejean

Appel des syndicalistes d'Ille et Vilaine

19 mars 2009

Texte de la TUUD pour le 81ème congrès de l'UNEF

Face à la déferlante des attaques, faisons choix de la résistance !

Le 81ème congrès de L'UNEF s'inscrit dans un contexte social particulièrement difficile. Les deux premières années du règne Sarkozy ont été celles de tous les reculs : de l’offensive contre l’Université publique à la casse du droit du travail, en passant les politiques racistes par l’ex-ministère Hortefeux, rien n’échappe au rouleau compresseur conservateur. Les politiques libérales menées depuis des années sont directement à l'origine de la crise économique que l'on connaît. Pourtant, ces politiques sont aujourd'hui accélérées par le gouvernement Fillon.

Sous couvert de « modernisation » du pays, c’est un nouveau modèle de société que la classe dirigeante met en place. Un modèle dans lequel le droit de tous à l’éducation, ou encore à la santé, sont des reliques du 20° siècle. Le gouvernement de combat qui se trouve face à nous a entrepris une destruction systématique de tous les acquis sociaux : remise en cause du droit de grève par le biais du « service minimum », marchandisation des services publics, baisse des impôts des plus riches, répression syndicale dans le privé… Les objectifs sont clairs. Il s’agit de détruire les protections collectives des salariés pour baisser le « coût » du travail, d’ouvrir de nouveaux marchés juteux, d’en finir avec toute forme de redistribution des richesses. Pendant que les licenciements se multiplient, que le taux de chômage explose et que les services publics sont asphyxiés financièrement, des milliards sont distribués aux banques et les exonérations de cotisations patronales n’ont jamais été si nombreuses. A l’échelle mondiale, c’est la guerre qui s’intensifie entre les pays impérialistes pour l’accaparement des richesses et des ressources partout sur la planète : occupation militaire de l’Irak et de l’Afghanistan, menaces d’intervention contre l’Iran, soutien sans borne à l’Etat d’Israël malgré la barbarie dont il a fait preuve lors de l’agression militaire contre Gaza.

Dans l'enseignement supérieur français, la mise en place de la LRU et la multiplication de réformes et décrets la complétant ont largement redessiné le paysage universitaire. Dans la France d’après, le « marché du savoir et de la connaissance » remplace peu à peu le service public d’enseignement supérieur. La conséquence : l'éducation à plusieurs vitesses devient la norme. Pour les élites, des pôles ultra compétitifs et concurrentiels. Pour les classes populaires entrées par effraction à l'Université après 1968, des collèges universitaires n'offrant que des Licences hyper-professionalisantes n'ayant aucune valeur à moyen terme sur le marché du travail. En cassant ainsi les diplômes, le gouvernement s'attaque à nos protections collectives. Tout comme le gouvernement renvoie la question de la hausse des salaires à la négociation entreprise par entreprise, il individualise les diplômes pour laisser chaque futur salarié négocier en tête à tête avec son patron. La précarité n'est donc plus simplement le lot quotidien des étudiants, c'est aussi leur seule perspective d'avenir. Alors que le pouvoir d'achat des étudiants ne cesse de baisser, le gouvernement propose des crédits à la consommation pour financer ses études ! Toujours plus soumis à la nécessité de se salarier au détriment de leurs études, les étudiants sont parmi les premières victimes de la crise économique.

Pourtant les résistances sont nombreuses face à cette offensive sans précédent de la classe dirigeante. Depuis mai 2007 les étudiants se sont mobilisés avec vigueur contre la LRU, n'ont eu de cesse de dénoncer les suppressions de poste dans l'Education Nationale, ont lutté au côté des lycéens, ont combattu les expulsions d'étudiants étrangers. Comme l'ensemble du mouvement social, le milieu étudiant n'a pas baissé les bras devant l'arrogance et les attaques de Sarkozy et de son gouvernement. Mais ce dernier a tout fait pour submerger les résistances : en attaquant sur tous les fronts en même temps, il a voulu infliger une défaite majeure au salariat et à la jeunesse. Loin d'y parvenir, Sarkozy ne fait qu'attiser la colère : la mobilisation historique du 29 janvier en est un signe. La résistance des enseignants chercheurs depuis de nombreuses semaines montre la voie sur les facs. Les étudiants sont mobilisés et déterminés. Aujourd'hui le gouvernement tente d'imposer un projet global et cohérent dans les Universités, et face à cela nous devons organiser une riposte à la hauteur des enjeux. Nous devons porter dans le milieu étudiant un projet alternatif et crédible, une rupture radicale avec les politiques libérales à l'œuvre à l’Université Seul un mouvement d'ensemble, majoritaire, unitaire et démocratique permettra de l'emporter et de mettre un coup d'arrêt à l'offensive du gouvernement. A la veille de son 81ème Congrès, l'UNEF est donc mise devant ses responsabilités. Le CPE l'a montré en 2006, la capacité organisationnelle et la force militante de notre syndicat sont des atouts majeurs. Il est temps de les mettre au profit d'une lutte sans concession contre les ravages de la modernisation universitaire. A l'heure où nos camarades syndicalistes antillais nous montrent la voie de la victoire, il est grand temps de suivre l'exemple et de faire de notre Congrès la rampe de lancement d'une riposte qui soit enfin à la hauteur des enjeux et des attaques !


La suite du texte ...

Après le 19 mars ...

Après le 19 mars ...

On continue pour gagner....

Unis et Résolus ...

La journée du 29 janvier a montré le très haut niveau de protestation des salarié(e)s, des jeunes et des retraités contre les réformes imposées par le gouvernement Sarkozy et le refus de faire les frais de la crise économique : salaires, emplois, protection sociale...

Certes nous avons dû attendre trop longtemps pour la suite de cette journée. Mais depuis se sont déroulées les grèves générales en Guadeloupe, en Martinique, à La Réunion... avec les succès que l'on connait ... Et se poursuivent encore les luttes dans la santé, l'Education nationale, la recherche , les services publics , l'automobile et dans de nombreuses entreprises victimes de plan de licenciement. ...

Le 19 mars est une étape décisive pour le développement et l'unification de ces luttes. La population ne s'y trompe pas puisqu'elle soutient à plus de 62% cette journée de mobilisation sociale...

Mais le succès de nos luttes dépendra beaucoup de la suite que voudront proposer les directions syndicales à l'ensemble des salariés, à l'issue de leur rencontre ...Surtout quand on entend les déclaration du premier ministre exprimant son intransigeance.

L'action peut et doit se développer par la rédaction de cahiers de revendications qui unifient tous les salarié(e)s, les précaires, les jeunes ...

pour une augmentation significative des salaires (en Guadeloupe ils ont obtenus 200 €), des minima sociaux et des bourses étudiantes ...

pour un un refus des licenciements

pour une protection sociale de qualité : santé, sécurité sociale, retraites...

pour la défense et l'amélioration des services publics et donc la création de postes et le refus des privatisations...

.../...

Tous les salariés et les syndiqués comprennent bien que pour gagner il faudra continuer à être unis et résolus. Dans plusieurs départements d'ailleurs, comme c'est le cas en Seine Maritime (Le Havre) ou en Haute Loire (Le Puy), des fronts se sont constitués regroupant tous les syndicats, les associations et les partis politiques.

C'est le soucis qu'ont les syndiqués unitaires que nous sommes. Quelles que soient les formes qui plairont le mieux et que les assemblées générales considéreront les plus efficaces : manifestation nationale, généralisation des grèves ou actions spectaculaires, il faudra continuer le mouvement.

Sans attendre les propositions que feront l'ensemble des directions nationales des syndicats, nous vous appelons d'ores et déjà en débattre ( la date et le le lieu seront annoncés par voie de presse et dans les réseaux).

http://syndicalistes35.infos.st/

2 mars 2009

Appel à la jeunesse et aux travailleurs en lutte : Créons un, deux, trois, plusieurs LKP !

Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion…
Ils ont osé! Osons!

Depuis maintenant plus d’un mois les travailleurs guadeloupéens se sont mis en mouvement contre la vie chère, contre la faiblesse de leurs revenus, contre l’exploitation outrancière, contre une gouvernance colonialiste et pour réclamer le droit à une vie meilleure dans un contexte de crise de légitimité profonde du capitalisme. Ils ont été rejoints dans leur lutte par les travailleurs martiniquais en grève depuis le 5 février, et la réunion s’apprête à faire de même à partir du jeudi 5 mars.
Cette irruption sur la scène politique s’est traduite par une grève générale illimitée commencée le 20 janvier à l’appel du LKP (collectif contre l’exploitation regroupant plus d’une quarantaine d’organisations politique, syndicales et culturelles). Ce mouvement, tel une lame de fond a su emporter l’adhésion et le soutien de tout le peuple guadeloupéen, ce qui lui a permis de tenir dans la durée et ce, malgré la répression policière, malgré la stratégie de pourrissement d’un gouvernement craignant de voir un telle subversion contaminer la métropole.
Pourtant, comme en métropole, c’est la question sociale et notamment celle des salaires qui cristallise là aussi les tensions, c’est elle qui est l’enjeu politique majeur en ces temps de crise économique. Aujourd’hui le gouvernement s’évertue à expliquer aux travailleurs et aux travailleuses de ce pays, avec la bénédiction du Medef, que dans le contexte de crise économique, augmenter les salaires serait synonyme de faillite pour de nombreuses entreprises et que la seule solution possible pour accroître les revenus des salariés serait que ceux-ci sacrifient toujours plus de temps de vivre en travaillant toujours plus.
Face à ce chantage dissimulant mal les milliards de profits que continuent d’engranger les entreprises du CAC 40 (si vous n’êtes pas convaincu aller voir les profits de Total pour l’année 2008), les travailleurs et la jeunesse guadeloupéenne ont répondu par la grève générale et ont osé avancé la revendication exigeante des 200 euros d’augmentation pour tous les bas salaires et d’en faire le ciment, la pierre angulaire de leur lutte.

Si la lutte du peuple guadeloupéen est exemplaire c’est parce qu’elle a su articuler trois éléments qui ont créer les conditions d’un renversement du rapport de force en faveur des forces populaires contraignant Sarkozy et le patronat local à sortir de leur intransigeance et de leur mépris néo colonial :
Un cadre d’organisation unitaire : un collectif large rassemblant une multitude d’organisations sur la base d’une plate forme revendicative commune.
Une revendication centrale à la hauteur de l’urgence sociale actuelle : une hausse de 200 euros pour tous les bas salaires.
Une stratégie de lutte seule à même de faire reculer une droite et un patronat de combat : une grève générale reconductible articulant manifs de masse et actions de blocages économiques


Au cours de ces dernières années, la jeunesse a été à la pointe des mobilisations sociales en métropole. Cela n’est ni un hasard ni un rite initiatique par lequel devrait passer tout bon jeune qui se doit. Si la jeunesse est le fer de lance de la résistance sociale c’est d’abord parce qu’elle est en première ligne face à l’offensive néo libérale. C’est d’abord elle qui subie de plein fouet la précarisation du travail, la privatisation des services publics, et la dégradation des conditions d’existence.

Il est donc urgent et nécessaire que les jeunes travailleurs et les jeunes en formation (qui sont souvent les mêmes !) fassent le premier pas, montrent l’exemple à toute la population de métropole en se réappropriant la lutte du peuple guadeloupéen. Aussi, l’enjeu aujourd’hui n’est pas simplement de soutenir la grève des travailleurs antillais mais bien d’ouvrir un nouveau front de lutte en métropole en faisant nôtre la juste revendication des 200 euros d’augmentation pour tous les bas salaires. Cette revendication devrait prendre place dans le cadre d’une plate forme revendicative commune centrée dans un premier temps autour des problématiques de la jeunesse (éducation, université, aides sociales, bourses, logement, emploi, formation professionnelle, etc..)


Le collectif unitaire de jeunesse appelle à manifester tous les mercredi soir à 18 heures pour appuyer ces revendications et construire un cadre de lutte unitaire afin d'obtenir un rapport de force nécessaire à l'obtention de nouveaux acquis sociaux.


Manifestation tous les mercredi à 18 heures place de la mairie.


Exigeons les 200 euros pour tous!!!

Signataires : SLB-Skol Veur, SUD Etudiant, UNEF, Alternative Libertaire, Emgann, JC, MJS, NPA

Appel de la coordination nationale réunie à Angers

Nous étudiants de 57 universités, réunis en coordination nationale à Angers les 28 février et 1er mars appelons à poursuivre et amplifier la mobilisation en cours contre la casse de l’université publique et de nos diplômes.

Le 1er ministre François Fillon a fait de premières annonces en réponse à la mobilisation : réécriture du décret sur le statut des enseignant-chercheurs, pas de suppressions de postes dans l’enseignement supérieur en 2010 et 2011 et la mise en place d’une commission de suivi de la réforme du recrutement et de la formation des enseignants. Ces annonces sont insuffisantes et ne répondent pas aux principales revendications de la mobilisation qui touche la majorité des universités depuis un mois maintenant.

Les annonces de Fillon prouvent que le gouvernement craint cette mobilisation qui rassemble l’ensemble de la communauté universitaire : enseignants, étudiants et personnels. C’est pourquoi nous appelons les étudiants à poursuivre et à amplifier la grève pour obtenir satisfaction sur nos revendications

Nous exigeons l’abrogation immédiate de la LRU sans conditions, ni négociations. Nous soutenons l’ensemble des revendications de la Coordination Nationale Universitaire (CNU) qui appel à la convergence des luttes de la maternelle à l’enseignement supérieur et pour la première fois à l’abrogation de la LRU. Nous refusons les attaques qui frappent l’enseignement supérieur depuis plusieurs années maintenant et qui visent à soumettre l’université aux besoins des entreprises, à des logiques de compétitivité et de rentabilité. Le Plan campus, le plan licence (qui s’inscrivent dans la logique de la stratégie de Lisbonne et du processus de Bologne) mettent en concurrence les universités entre elles, soumettent le contenu des diplômes aux besoins immédiats du marché, individualisent les diplômes et cassent les garanties collectives des futurs salariés. L’application de la LRU renforce de manière importante cette logique, c’est elle qui permet aujourd’hui la mise en place des nouveaux décrets. C’est pourquoi nous demandons l’abrogation de la LRU et de ses conséquences : le retrait du décret sur l’allocation des moyens, le retrait du contrat doctoral unique. Nous exigeons un système d’aide sociale étudiant sur critères sociaux permettant de lutter contre la sélection sociale à l’université accrue par la LRU.

Nous exigeons le retrait pur et simple du décret sur le statut des enseignant-chercheurs. La mesure de modulation de service, qui est le cœur de cette réforme, va dégrader considérablement les conditions de travail des enseignant-chercheurs en réduisant leurs possibilités de faire de la recherche. Cette mesure va faire de l’enseignement une sanction. En déconnectant l’enseignement de la recherche, la qualité des enseignements et donc de nos diplômes va en pâtir.

Nous exigeons le retrait de la réforme du recrutement et de la formation des enseignants (réforme dite des IUFM). Cette réforme ne fait que dégrader la formation des enseignants, en ouvrant les concours à bac + 5, elle ne fait qu’augmenter la sélection et en supprimant l’année de stages rémunérés après le concours, elle aggrave la sélection.

Nous appelons donc l’ensemble des enseignants et des étudiants à se mettre en grève et à faire cesser l’ensemble des cours par tous les moyens nécessaires (piquets de grève, blocages, barrages filtrants,...). L’arrêt des cours est le seul moyen pour permettre à tous les étudiants de pouvoir se mobiliser et de pouvoir dégager du temps libre pour construire la mobilisation. Sur les facs, nous devons briser la routine et mettre en place des piquets de grève, chercher à convaincre la majorité des étudiants de s’impliquer activement dans la grève.

La destruction du service public de l’enseignement supérieur, les suppressions de postes, s’inscrit dans une casse générale de tous les services publics (hôpitaux, poste…). L’individualisation de nos diplômes aujourd’hui c’est accroître la mise en concurrence des salariés sur le marché du travail demain (casse de nos statuts, de nos salaires). L’ensemble de nos protections collectives gagné hier est consciemment détruit aujourd’hui par la classe dirigeante.

C’est pour cela que la grève doit être généralisée à l’ensemble des secteurs aujourd’hui victimes de ces attaques. De même que l’ensemble de nos revendications sont légitimes, l’ensemble des revendications des habitants d’Outre-mer doivent être satisfaites. La combativité des travailleurs d’Outre-Mer, dans l’unité contre la classe dirigeante reste un exemple pour le mouvement social en France.

Nous exigeons la régularisation massive et sans conditions de tous les étudiants sans-papiers. Une carte étudiante=une carte de séjour.

Contre la casse du service public d’éducation, de la maternelle à l’université nous soutenons l’appel à la réunion des Etats Généraux de l’enseignement supérieur, pour que les étudiants prennent toute leur place dans la construction d’un projet alternatif progressiste pour l’enseignement supérieur.

Nous appelons l’ensemble de l’éducation, enseignants du primaire et du secondaire, lycéens, à se joindre à nous pour la défense de l’éducation publique, à rejoindre la grève et les manifestations appelées par la coordination des universités. Nous appelons à une journée d’action en direction du reste de l’éducation le mardi 3 Mars : nous invitons l’ensemble des universités à aller distribuer des tracts devant les lycées, les collèges ou les écoles pour les inviter à rejoindre la mobilisation. Nous appelons à une journée de manifestation le jeudi 5 mars.

Nous restons mobilisés pour obtenir :
Abrogation de la LRU
Retrait du plan licence
Retrait de la réforme du statut des enseignants-chercheurs
Retrait de la réforme du recrutement et formation des enseignants
Retrait de la réforme de l’allocation des moyens, pour des financements 100% publics
Pour l’embauche massive de personnel dans l’enseignement supérieur
Pour la mise en place d’un véritable système d’aides sociales étudiant basé sur des critères sociaux
Cadrage national des diplômes
Titularisation de tous les personnels BIATOSS, ainsi que de tous les personnels du CROUS