Qu'est-ce que la TUUD ?

La Tendance pour une UNEF Unitaire et Démocratique est une tendance de l'UNEF créée à l'occasion de son 80ème congrès, en février 2007.
En rupture radicale avec toutes les réformes libérales de l'Enseignement Supérieur, et dans la volonté de mettre fin à la précarisation sans cesse grandissante de la jeunesse, nous nous battons pour construire un syndicat combatif, constructif , unitaire et démocratique, seul à même d'imposer un projet alternatif dans la jeunesse. Nous agissons au quotidien pour défendre les droits étudiants, individuellement comme collectivement. Convaincus de la solidarité nécessaire dans le mouvement social, nous défendons un syndicalisme indépendant en lien avec les luttes des salariés et des lycéens, un syndicalisme féministe et internationaliste.
Nous animons les AGE d'Aix, d'Amiens, Chambéry, Clermont, Dijon, Paris 5 et Perpignan, et sommes présents dans les AGE de Angers, Artois, Besançon, Grenoble, Lille, Lyon, Metz, Nancy, Nantes, Rennes, Strasbourg, Toulouse, Paris 1, Paris 3, Paris 6, Paris 7, Paris 8, Paris 10, Paris 13, ...

Info importante

Réunion RUSF : tous les Mardis 18h30 Salles F Campus Villejean

Appel des syndicalistes d'Ille et Vilaine

7 déc. 2007

Imposer un autre projet :


Un enseignement supérieur de qualité accessible à tous !

Aujourd'hui, un étudiant sur deux est obligé de se salarier pour financer ses études. La précarisation de la jeunesse n'est plus à démontrer, c'est la seule catégorie sociale à na bénéficier d'aucun statut. Par ailleurs, l’enseignement manque de moyens financiers au niveau des CROUS et financiers au niveau du personnel de l’université où il a été annoncé des suppressions massives de postes.

Alors que Sarkozy annonce qu'il va donner 15 milliards à l'enseignement supérieur et à la recherche, aucune modalité de répartition des cet argent n'a été évoqué :
- Cet argent sera-t-il public ou seront-ce des crédits d’impôt, c’est-à-dire des subventions déguisées au privé ?
- Comment sera-t-il distribué si les facs sont autonomes et mises en concurrence ?
Ce qui peut-être envisageable c'est une légère augmentation dans pas mal d'universités et pour les pôles d'excellence, un gros pactole. Ce qui fait des inégalités entre les universités.

Sur la question d’un cadrage national du diplôme, c’est une annonce qui reste aussi très floue. Le cadrage national serait probablement sur les intitulés et les modalités de contrôle de connaissance (MCC) mais pas sur le contenu car le LMD et la LRU mettent en place une autonomie pédagogique. Et cela n’empêche en rien la mise en concurrence des universités.

Les 11 millions prévu pour la création d’un 6ème échelon de bourse pour 100.000 boursiers et 50.000 boursiers supplémentaires sont bien loin des 10 milliards pour la création d’une allocation d’autonomie pour la jeunesse.

Aucune des mesures annoncées par le gouvernement ne vide la LRU de son contenu et ce ne sont pas non plus des garde-fous. Bien au contraire, la LRU accentue les inégalités.

Face à ces attaques, i faut opposer un projet fort et ambitieux. Le statut social de la jeunesse doit être au centre de celui-ci. Gel des frais d’inscription (depuis 2001, ils ont plus que doublés), plafonnement des loyers et multiplication des logements étudiants, transports urbains gratuits, accès à la santé, à la culture, tous ces éléments sont essentiels.

Mais la pierre angulaire de ce statut est la mise en place d’une allocation d’autonomie pour tous les jeunes en formation ou en insertion professionnelle. Financé par une branche jeunesse de la sécurité sociale et d’un montant d’au moins 900€ pour tous, un tel présalaire permettrait l’accès de toutes et tous à l’éducation et l’acquisition d’une réelle autonomie pour tous les jeunes. Il faut défendre des diplômes nationaux reconnus par les conventions collectives.

Bref, il faut s’opposer sans concessions à toutes les réformes libérales et défendre un véritable service public de l’enseignement.

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