Le conseiller d'État Marcel Pochard a récemment rendu le rapport de la commission qu'il présidait sur la "redéfinition du métier d'enseignant". La grande maxime qui semble avoir guidé M. Pochard dans sa rédaction peut se résumer ainsi : "l'égalité réelle c'est ringard, il faudra vous contenter d'une égalité théorique".
Parmi les propositions phares de ce rapport figure la suppression de la carte scolaire, sacrifiée sur l'autel de la "liberté". Hors, qui va profiter de cette liberté nouvelle ? En effet, il est bien connu qu'en France, tous les lycées publiques n'ont pas la même qualité d'enseignement et surtout, pas les mêmes moyens financiers. Plutôt que de s'attaquer à cette situation injuste, M. Pochard et son ministre de tutelle Xavier Darcos préfèrent baisser les bras et abandonner la dernière garantie d'égalité existant entre les élèves, l'égalité géographique, même imparfaite.
Ne nous y trompons pas, la liberté d'inscrire son enfant dans l'établissement de son choix n'existera que pour une minorité de parents. En effet, une fois la carte scolaire supprimée il y aura toujours les mêmes inégalités entre établissements et même si tous les parents pourront faire une demande d'inscription, il n'y aura pas plus de place. Qui pourra alors bénéficier de ces "bonnes places" limitées ? Encore et toujours les familles les plus favorisées, toujours plus capables d'utiliser le système que les familles moins favorisées.
Par conséquent, le seul changement induit par cette suppression sera la suivante : les enfants issues de la classe populaire qui avaient la chance d'habiter dans la zone d'un "bon lycée" n'auront plus automatiquement la possibilité de s'y inscrire. Qualifier ce retour à l'élitisme du début siècle dernier de "nouveauté", c'est prendre les français pour des imbéciles.
La véritable nouveauté serait de donner suffisamment de moyens à l'éducation nationale, de la maternelle jusqu'à l'université, pour garantir un enseignement de qualité pour chacun et permettre ainsi la réussite de tous. Les lycéens, les étudiants comme l'ensemble de la jeunesse ne se contenteront pas de cette "égalité théorique" qu'on nous vend depuis deux siècle.
Une chose est sure, au combat pour la transformation sociale et la conquête de l'égalité réelle , la TUUD répondra présente.
Parmi les propositions phares de ce rapport figure la suppression de la carte scolaire, sacrifiée sur l'autel de la "liberté". Hors, qui va profiter de cette liberté nouvelle ? En effet, il est bien connu qu'en France, tous les lycées publiques n'ont pas la même qualité d'enseignement et surtout, pas les mêmes moyens financiers. Plutôt que de s'attaquer à cette situation injuste, M. Pochard et son ministre de tutelle Xavier Darcos préfèrent baisser les bras et abandonner la dernière garantie d'égalité existant entre les élèves, l'égalité géographique, même imparfaite.
Ne nous y trompons pas, la liberté d'inscrire son enfant dans l'établissement de son choix n'existera que pour une minorité de parents. En effet, une fois la carte scolaire supprimée il y aura toujours les mêmes inégalités entre établissements et même si tous les parents pourront faire une demande d'inscription, il n'y aura pas plus de place. Qui pourra alors bénéficier de ces "bonnes places" limitées ? Encore et toujours les familles les plus favorisées, toujours plus capables d'utiliser le système que les familles moins favorisées.
Par conséquent, le seul changement induit par cette suppression sera la suivante : les enfants issues de la classe populaire qui avaient la chance d'habiter dans la zone d'un "bon lycée" n'auront plus automatiquement la possibilité de s'y inscrire. Qualifier ce retour à l'élitisme du début siècle dernier de "nouveauté", c'est prendre les français pour des imbéciles.
La véritable nouveauté serait de donner suffisamment de moyens à l'éducation nationale, de la maternelle jusqu'à l'université, pour garantir un enseignement de qualité pour chacun et permettre ainsi la réussite de tous. Les lycéens, les étudiants comme l'ensemble de la jeunesse ne se contenteront pas de cette "égalité théorique" qu'on nous vend depuis deux siècle.
Une chose est sure, au combat pour la transformation sociale et la conquête de l'égalité réelle , la TUUD répondra présente.
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